L’injection de toxine botulique fait partie des méthodes les plus connues dans la médecine esthétique. Mais cet actif est aussi utilisé en médecine conventionnelle pour traiter les symptômes de nombreuses pathologies. En plus de traiter les rides et les ridules, la toxine botulique permet ainsi de soulager certains maux. Découvrez les bienfaits de ce produit dans la médecine esthétique et conventionnelle.
Atténuer les rides
La toxine botulique a des vertus hydratantes et stimulantes. Il agit en paralysant les nerfs qui contrôlent les muscles des rides. En injectant la dose idéale, le produit permet ainsi d’assouplir véritablement le front. C’est pourquoi il est aujourd’hui très utilisé pour lisser la ride du lion, les pattes-d’oie et les rides horizontales du front.
La toxine botulique est également efficace pour corriger les signes du vieillissement et du relâchement du visage. Il est possible d’atténuer les signes sur les lèvres, notamment sur le pourtour des lèvres. Cette zone abrite généralement les rides de tristesse et les autres plis d’amertume.
Après une injection de toxine botulique, le lissage des rides apparaît en 2 à 10 jours selon les sujets. Effectivement, le produit a besoin d’au moins 48 heures pour agir sur les muscles. C’est également le temps nécessaire pour que les muscles répondent à l’effet du produit en se détendant. Il faut aussi noter que le résultat dépend de la manière dont le patient contracte les muscles d’ordinaire. Enfin, l’effet de la toxine botulique peut durer entre 3 et 8 mois en fonction des personnes. Pour dire qu’aucune injection régulière n’est indispensable pour que le traitement reste efficace. En d’autres mots, vous pourrez préserver une peau lisse et jeune pendant des mois avant de réitérer l’injection.
Stimuler les muscles
La toxine botulique est très utilisée dans le traitement des rides. Mais elle permet également de soigner certaines maladies en bloquant la transmission neuromusculaire. En mettant le muscle au repos, elle peut alléger, voire arrêter certains symptômes invalidants.
Dans ce sens, ce produit permet de décrisper une partie du corps après un AVC. L’injection provoque un relâchement des muscles injectés. Elle peut alors améliorer l’usage ou la position de la zone touchée pour assurer plus d’autonomie dans les gestes quotidiens. Après une injection de toxine botulique, le patient peut se laver, s’habiller, manger et marcher plus facilement. Bien entendu, il est indispensable d’associer le traitement à une rééducation.
Soigner l’hyperhidrose
Pour supprimer une transpiration excessive, l’injection de toxine botulique est parfaite. Il s’agit ici d’une pathologie souvent familiale, sans origine neurologique. Dans tous les cas, il est extrêmement gênant au quotidien en raison de sa manifestation par des écoulements abondants. L’hyperhidrose entraîne des écoulements très abondants de sueur sous les aisselles, quelle que soit la température extérieure. Une injection de toxine botulique peut ainsi être prescrite pour y remédier. Cet actif permet de réduire considérablement la production de sueur et offre un résultat rapide et efficace. Vous pourrez constater un bon résultat après une seule injection sous la peau, soit dans le derme moyen.
Arrêter le blépharospasme
Le blépharospasme se caractérise par des clignements répétitifs des yeux. Il affecte les muscles des paupières et oblige les yeux à cligner en permanence ou à se fermer anormalement. Le stress peut aussi aggraver son effet. La toxine botulique permet alors de mettre les paupières au repos afin de diminuer les clignements et les contractions. Les effets sont majoritairement bons et rapides, mais tout dépend du sujet injecté.
Quelques précautions à prendre
L’injection de toxine botulique n’est pas une chirurgie esthétique, mais le produit est très actif. Vous devez ainsi comprendre que seuls les médecins spécialistes dans les domaines concernés peuvent pratiquer les injections. Qu’il s’agisse d’un traitement à visée médicale ou esthétique, les spécialistes dans les domaines suivants ont l’autorisation de la pratique :
- La chirurgie plastique reconstructrice et esthétique ;
- La chirurgie de la face et du cou ;
- La dermatologie ;
- L’ophtalmologie ;
- La chirurgie maxillo-faciale.